Pour un projet réussi, il est important de bien le préparer en amont en se posant les bonnes questions. Voici, en 2 minutes, les recommandations principales (source : France 3).
“Produire son électricité ce n’est pas un droit à consommer plus, mais bien au contraire, souvent un moyen de prendre conscience des économies possibles”
Une installation photovoltaïque est constituée d’un ensemble de composants qui, assemblés les uns aux autres, convertissent l’énergie radiative du soleil en courant électrique exploitable par les appareils électriques et/ou exportable sur le réseau de distribution. Parmi ces composants, on trouve :
Il existe deux types d’onduleurs :
En fin de vie, les panneaux se recyclent à 94%. Les pouvoirs publics ont agréé l’éco-organisme SOREN pour la collecte et le traitement des panneaux photovoltaïques usagés en France (source : SOREN)
Pour bien dimensionner son installation, il est important de connaitre :
Quelle que soit l’option de vente de votre production électrique, le courant ira toujours à l’utilisateur le plus proche : vous, votre voisin…
Attention ! Une fois votre option choisie, il n’est pas possible de la modifier car elle implique un contrat et un type de raccordement non modifiables (au moins durant la durée du contrat engagé).
Le schéma ci-dessus représente le profil classique de consommation d’un ménage (en vert) et de production de panneaux photovoltaïque orientés sud (en bleu). Il apparait :
Vous consommez alors la totalité de votre production sans injecter d’électricité dans le réseau (« autoconsommation totale »). Dans cette configuration, l’objectif est de tendre vers une injection sur le réseau proche de zéro. En effet, en cas d’injection sur le réseau, aucune valorisation économique des kWh injectés ne sera réalisée. Aussi, le dimensionnement des panneaux visera à couvrir la consommation talon (ou consommation de base), c’est à dire la consommation des appareils fonctionnant 24h/24 (réfrigérateur, congélateur, ventilation mécanique, …). Selon vos consommations, cette configuration permettra d’installer de 1 à 4 panneaux.
© ADEME
Depuis quelques années, les kits photovoltaïques « Plug & Play » ont fait leur apparition sur le marché. De puissance limitée, leur fonction est de couvrir en journée, une part du « talon » des consommations permanentes de la maison (consommation VMC, réfrigérateur, congélateur…).
Particulièrement simples à mettre en œuvre, se branchant directement à une prise électrique, accessibles dans plusieurs enseignes de la grande distribution ou commercialisés en ligne et bénéficiant de démarches administratives simplifiées, ils sont un moyen simple d’auto-apprentissage de l’autoconsommation individuelle de l’énergie solaire photovoltaïque.
Pour en savoir plus sur les kits “Plug & play” n’hésitez pas à consulter la publication de l’ADEME dédiée au sujet.
Seul le surplus de production sur l’instantané est injecté dans le réseau, vous consommez le reste.
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L’intégralité de votre production est injectée dans le réseau et vendue au tarif d’achat. Dans cette situation, deux compteurs communicants sont installés chez vous.
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Il est possible d’ajouter à votre installation solaire des batteries pour stocker l’électricité produite et la rendre disponible à tout moment, même en dehors des période de production (nuit…).
Néanmoins, dans le cas d’une installation de petite puissance en habitat individuel, ce stockage n’est a priori pas opportun, sauf en cas de non raccordement au réseau de la maison ou en cas de besoin d’une alimentation de secours. En effet, malgré des baisses considérables de prix ces dernières années, les batteries restent onéreuses et peuvent doubler le coût d’une installation photovoltaïque de petite puissance. L’installation de batteries doit être étudiée avec un professionnel et un conseiller France Rénov’ avant acceptation.
Pour pouvoir bénéficier des aides publiques, le recours à une entreprise qualifiée est obligatoire.
Les installations en autoconsommation avec vente du surplus sont éligibles à une prime à l’investissement. Cette prime est dégressive et variable en fonction de la puissance de l’installation.
Si vous remplissez les conditions (le détail des conditions est consultable dans l’arrêté tarifaire du 6 octobre 2021), cette prime est versée automatiquement par EDF-OA, en même temps que vos revenus générés par la vente de votre surplus (en une fois, à date anniversaire de l’installation).
Notez que les montants des primes sont mis à jour tous les trimestres. Pour connaître les montants en temps réel consultez la page dédiée sur le site photovoltaique.info.
Les installations photovoltaïques raccordées au réseau d’une puissance inférieure ou égale à 3 kWc peuvent bénéficier d’un taux de TVA à 10 %.
Certains professionnels, souvent peu recommandable, proposent à leur client de se faire “racheter” la TVA. Pour pouvoir bénéficier d’un tel rachat, il faudra nécessairement déclarer l’activité de vente d’électricité en BIC (bénéfices industriels et commerciaux) non professionnel RSI (régime réel simplifié), ce qui s’avère complexe car il est nécessaire de faire des démarches spécifiques auprès des impôts (envoi d’un formulaire avant même de payer l’installation et le raccordement) et il est conseillé de recourir à un expert comptable pour valider les comptes (démarche d’amortissement de l’installation complexe).
Prudence donc face à ces offres alléchantes !
En tant que particulier, grâce au système d’obligation d’achat, vous pouvez injecter de l’électricité sur le réseau et la vendre à un acheteur à un prix fixé par la loi.
Le particulier producteur photovoltaïque peut vendre tout ou partie de l’électricité qu’il produit sous réserve que l’installation photovoltaïque respecte des critères généraux d’implantation sur le bâtiment1.
Pour les installations éligibles, l’acheteur désigné par l’État (Électricité de France – EDF AOA ou une régie locale de distribution d’électricité) devient votre partenaire. Il a l’obligation d’acheter votre électricité à un tarif fixé par l’État, appelé tarif d’achat photovoltaïque, exprimé en centimes d’euro par kWh.
À partir du moment où vous (ou l’installateur) avez déposé une demande complète de raccordement auprès du gestionnaire de réseau (Enedis), votre tarif d’achat initial est fixé ainsi que le montant de la prime. Il n’est effectif qu’après la mise en service de l’installation et la signature du contrat d’achat. Il sera par la suite indexé annuellement, durant les 20 ans du contrat d’achat.
Les grilles tarifaires sont publiées par la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie). En règle générale, ces tarifs vous permettent de rentabiliser votre investissement sur une période comprise entre 10 et 20 ans selon le mode de rémunération considéré.
Il est possible de bénéficier d’une exonération d’impôt sur le revenu si votre installation remplit les trois conditions suivantes :
Si votre installation est supérieure à 3 kWc : les revenus tirés de la vente d’électricité sont imposables à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) pour les installations supérieures à 3 kWc.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter la page dédiée sur le site photovoltaique.info
Les conseillers du Réseau TYNEO répondent à toutes vos interrogations liées à la rénovation énergétique : conseils techniques, aides financières mobilisables, professionnels à contacter, actions à mettre en œuvre…
